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Happy Gilmore 2
Type d'œuvre : Film
Auteur : Kyle Newacheck
Année : 2025
Pays : U.S.A.
Genres : Comédie
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@blog_artonaute
"Happy Gilmore 2 est un film d'Adam Sandler, ce qui veut dire qu'on va retrouver les standards habituels des films Sandler : des gags débiles, tous ses copains dans des rôles insignifiants et des placements produits. Pas qu'on ait une dent contre le bonhomme - certains de ces films sont sympas à regarder, mais ici le principe est appliqué de manière particulièrement honteuse. Difficile de trouver une façon plus fainéante de faire du cinéma. Ca commence par Sandler qui place sa propre fille pour nous montrer à quel point elle danse bien, tellement bien qu'elle est même recrutée par l'Opéra de Paris. On enchaîne ensuite par les apparitions successives de ses potes et anciens collègues de SNL : Kevin Nealon, Nick Swardson, Rob Schneider, Steve Buscemi, Benny Safdie, Ben Stiller, Eminem, Robert Smigel, Haley Joel Osment etc. Puis ce sont les "nouvelles" célébrités, pour appeler un public plus jeune : Margaret Qualley, Eric Andre, Bad Bunny, Post Malone et compagnie. Puis, ce sont tous les gens "dans leur propre rôle" : podcasteurs, présentateurs TV, golfeurs professionnels. C'est simple, le générique de fin en liste 33 ! Trente-trois chèques pour des apparitions plus ou moins inutiles. En rajoutant à ça la liste des copains également embauchés (on en a compté 25), on arrive quasiment à 60 rôles de figuration ! Honteux, on vous dit. Pour les placements produits, ça y va aussi. Tout n'est pas nécessairement rémunéré, mais était-il nécessaire de mentionner ou de faire apparaître clairement à l'écran pas moins de 36 marques ? Subway, Coca Cola, Benihana, Sirius XM, Dairy Queen, Mad Anthony Hot Sauce, Jack Daniels, Global X, Adidas, Dick's Sporting Goods, M&M's, Invisalign, Tic Tac, Tanqueray, Bombay, Tums, Preparation X, MiraLAX, Depend, Nike, Taylormade, Titleist, Dunkin Donuts, Budweiser, Zen Water, Pepsi, Famous Amos Chocolate Chip cookies, Gorilla Glue, Volkswagen, Rolls Royce, Starbucks, Pabst Blue Ribbon, Sizzler et Hooters. Tout le monde à droit à sa mention. Bien sûr, Sandler n'oubliera pas de sa faire mousser ; on ne compte pas le nombre de fois où des personnages lui chantent directement ses louanges, ou quand il fait applaudir à tout rompre ses prouesses de golfeurs. Le gag des objets du quotidien transformés en flasques d'alcool est drôle la première fois (le concombre dans le supermarché), mais quand il est répété 10 fois au cours du film, on s'en lasse. Tout est paresseux dans l'écriture : de la voix-off qui sert de scènes d'exposition, à l'explication des gags via des flashbacks du premier opus, jusqu'aux retournements de situations superflus. C'est l'avocat joué par le copain Robert Smigel qui se charge de cela en deux lignes de dialogue : Sandler a perdu le tournoi (enjeu majeur du film), mais comme un des vainqueurs a finalement déclaré forfait, le protagoniste peut quand même arriver à ses fins. Quant au fait qu'il soit recherché par la police, la plainte a été retirée donc il est libre. On prend vraiment le spectateur pour une cruche. Honteux !"
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Ecrit, joué et produit par Adam Sandler
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